EN CAMPAGNE pour une nouvelle efficacité des services publics et de l’industrie ! Le tract et le lien vers un questionnaire à remplir

EN CAMPAGNE pour une nouvelle efficacité des services publics et de l’industrie !

Pour le système capitaliste et le patronat, l’emploi est marchandise.

Elle est utilisée comme variable d’ajustement pour assurer un taux de profit maximum aux capitaux investis, avec l’objectif que ce taux ne diminue pas.

C’est la méthode suivie pour accumuler toujours plus d’argent et tenter de devenir les maîtres du monde.

Le cas E. Musk en est un symbole. Ce n’est malheureusement pas le seul !

Mais il y a un revers à la médaille. Pour assurer cette rentabilité, la pression permanente exercée sur les salariés (baisse des salaires, suppression des droits sociaux, chômage) en arrive à produire un effet contraire. Ainsi le taux de profit a tendance à baisser.

C’est la cause de la crise du capitalisme devenue systémique, c’est-à-dire longue, profonde et multiple.

Une crise qui met en péril toute la société : de l’humain jusqu’à la nature. Il est urgent de sortir de cette logique mortifère!

Depuis plusieurs décennies, la recherche du profit affaiblit considérablement la production de richesses réelles jusqu’à en arriver à une croissance atone, voire à entrer en récession. En France cela a même conduit à faire reculer le taux de productivité qui était dans les trois meilleurs mondiaux ! Car, au lieu de dépenser pour développer le pays, les cures d’austérité imposées au prétexte de combattre la dette, ont conduit à un enfoncement toujours plus grand dans la crise, causant d’énormes dégâts :

➤ SOCIAUX

Dans les services publics, la purge…

A l’hôpital : le manque de soignants en est arrivé à un point tel qu’à la moindre épidémie de grippe, les autorités sanitaires doivent déclencher le plan blanc. En Drôme, les Hôpitaux Drôme-Nord se sont retrouvés dans cette situation.

Le déficit cumulé des hôpitaux publics s’aggrave. Il se situe à 3,5 Md€ pour 2024. Cela met en péril l’existence même d’établissements, réduit l’offre de soins et fait courir des risques aux populations.

Dans les Transports : la SNCF obligée par Bruxelles de transférer à la concurrence 30% de son trafic Fret a dû réduire de 10% ses effectifs (5000 emplois supprimés) et n’assure ainsi plus sa mission de service public. Or, jusqu’à 13 000 poids lourds traversent la Drôme chaque jour entre Vienne et Orange… Le train Perpignan-Rungis récemment supprimé a renforcé la circulation de camions.

Dans l’industrie, la décadence…

En 2024, les défaillances d’entreprises ont atteint un rythme effréné (+ 45% par rapport à 2023). Le chômage repart à la hausse : + 3,9 % en catégorie A au 3ème trimestre 2024. C’est la plus forte progression en 10 ans. (+ 8,5% chez les jeunes). Les TPE sont touchées mais les PME de + de 50 salariés aussi !

Des filières sont en situation d’être démantelées ce qui touche directement à la souveraineté industrielle du pays. 300 000 emplois au total risquent de s’envoler selon la CGT. En Drôme, chimie, aéronautique, industrie nucléaire sont mis en difficulté !

➤ ECOLOGIQUES

Le cas du fret ferroviaire montre à quel point il y a besoin de repenser les mobilités et pas seulement celles des personnes mais aussi et surtout celle des marchandises. Sinon ce sera un coup d’épée dans l’eau et un ressenti punitif pour les individus. D’où l’urgence du ferroutage et par exemple du Lyon-Turin qui doit relier en fait Lisbonne à Budapest…

Mais l’abandon de l’activité industrielle, comme dans le cas de la Mine de sel de Hauterives liée à l’entreprise Vencorex placée en redressement judiciaire, peut causer des accidents écologiques majeurs. La faiblesse des investissements pour décarboner les productions fait prendre un retard sérieux dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Un véritable désert économique est en train de se créer en France mais aussi en Europe.

Au moment où Trump met l’Europe et la France au défi de le suivre pour sauver le capitalisme US et le système de civilisation dominant qu’il impose, notamment en soutenant coûte que coûte le roi Dollar, il est urgent de s’émanciper de cette domination.

Développer notre économie en soutenant un nouveau mode de production et d’échange.

Un mode qui s’appuie sur le développement des capacités humaines et l’écologie afin de soutenir une nouvelle croissance assise sur les services publics et une production industrielle décarbonée. Cela dans un objectif de souveraineté et de nouvelles coopérations avec nos voisins européens ainsi qu’avec les pays dit du « Grand Sud » dont on ne peut écarter la Chine…

Celle-ci passera par des rencontres avec les personnels des services publics des entreprises, par des réunions publiques ouvertes à la population comme à l’ensemble des forces de gauche politiques, syndicales et associatives.

Ce sera l’occasion pour le PCF de proposer sa proposition de Sécurité d’Emploi ou de Formation (SEF) qui articule :

  • Un grand service public de l’emploi et de la formation financé par des cotisations (remplaçant progressivement les cotisations chômage) auquel seraient affiliés chacune et chacun dès sa sortie du cycle de formation générale.
  • Des moyens de financements nouveaux des entreprises par un pôle public bancaire, des fonds régionaux et un fonds national dédiés pour des prêts à taux 0 sous le contrôle des salariés. Pour développer les services publics dans chaque pays de l’UE, un fonds social et écologique serait financé par la BCE a taux 0.
  • Des pouvoirs nouveaux d’intervention et de décision des salariés à l’entreprise.
  • Une conférence permanente pour l’emploi, la formation et la conversion écologique des productions au plan départemental, régional et national…

L’objectif est d’éradiquer le chômage. Chaque salarié.e depuis sa sortie du cycle de formation générale serait soit dans un emploi, soit dans une formation en conservant son salaire ce qui lui permettrait de ne plus subir les affres du chômage en cas de disparition de son emploi. La possibilité offerte à chaque salarié.e d’accéder à une mobilité professionnelle et une formation choisies leur permettrait d’acquérir une nouvelle citoyenneté à l’entreprise comme dans la vie.

Ainsi le Medef et les capitalistes perdraient leur pouvoir de domination et d’exploitation du salariat qu’incarnent le chômage et la précarité. La régulation de l’emploi ne se ferait plus par le chômage mais par la formation. Ce serait une avancée considérable !

Merci à toutes et à tous de l’attention que vous aurez porté à cette information.

Nous nous adresserons prochainement à vous de façon plus concrète sur votre lieu de travail.

Nous avons l’ambition de construire ensemble une alternative crédible et durable à la dégradation des conditions de vie, à la perte de confiance en l’avenir, à un monde où insécurité et projets bellicistes dominent.

Afin d’être au mieux en prise avec votre réalité, nous vous proposons un bref questionnaire que nous vous remercions par avance de bien vouloir remplir.



Fusions-acquisitions : Le débat enflamme la droite comme la gauche : depuis le rachat d’Alstom il y a dix ans, les groupes américains ont racheté plus de 1.570 entreprises tricolores. Washington a fait de la France – comme du reste de l’Europe – une destination de choix : 132,2 milliards de dollars décaissés dans l’Hexagone depuis 2014.


Les groupes français ont cependant dépensé bien plus outre-Atlantique, les Etats-Unis sont de très loin leur cible privilégiée : ils y ont déboursé 232 milliards de dollars sur la même période. Tous pays confondus, la France s’est même hissée à la cinquième place des nations les plus offensives aux Etats-Unis, loin derrière le Canada et ses 691 milliards d’investissement.

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